Tuesday, April 5, 2011

Ibrahim Kanaan, d�put� du Metn.�Mikati ne peut ignorer le poids politique du g�n�ral Aoun�

Le secr�taire g�n�ral du Bloc du Changement et de la R�forme a insist� sur les crit�res clairs qui dictent la formation du gouvernement, refusant que quiconque puisse remettre en question les r�sultats d�mocratiques et parlementaires sortis des urnes. Interview.�N?avez-vous pas pris connaissance des derniers d�tails concernant la formation du gouvernement?Nous sommes suppos�s en �tre inform�s. Le Premier ministre d�sign� m�ne ses contacts avec le pr�sident de la R�publique et tous les blocs. Nous formons un bloc essentiel et le ministre Gebran Bassil est charg� des contacts avec le pr�sident d�sign� Najib Mikati. Nous ne pouvons pas encore parler de formation. Vous avez parl� du respect de consensus et de la constitutionnalit�, les chr�tiens n?y sont-ils pas concern�s? L?accord de Ta�f a fond� le r�gime parlementaire d�mocratique sur le pr�sident de la R�publique maronite en sa qualit� de chef de l?autorit� ex�cutive. Il a instaur� ce qu?on appelle un syst�me coll�gial s?appuyant sur le Premier ministre sunnite. Que reste-t-il aux chr�tiens? La Constitution a marginalis� la pr�sidence de la R�publique. Les pr�rogatives et les moyens qui sont donn�s, depuis 20 ans, ne lui donnent pas la possibilit� d?�tre arbitre. Le pr�sident Hussein Husseini l?a dit, il y a quelques jours, des d�crets et des lois d?application de Ta�f concernant la pr�sidence n?ont pas �t� �mis. Si nous acceptons la Constitution telle quelle, nous marginalisons les blocs chr�tiens importants. Devrait-on �ter au pr�sident de la R�publique ses pr�rogatives et sa repr�sentativit�? La pr�sidence de la R�publique ne doit ses pr�rogatives � personne. Le Premier ministre d�sign� doit �tre repr�sent� par les membres de son bloc. C?est une simple op�ration math�matique. Le pr�sident de la R�publique est le gardien de la Constitution et le garant du pacte national et des �quilibres. Personne n?a le droit d?annuler les r�sultats d?une repr�sentation d�mocratique parlementaire sortis des urnes. N?oublions pas la guerre men�e alors contre le g�n�ral Aoun.Ce sont les exigences du g�n�ral Aoun qui sont contest�es. Il demande en quelque sorte un tiers de blocage dans le gouvernement et le monopole de la repr�sentation chr�tienne?Les pr�rogatives sont d�limit�es par la Constitution, le pr�sident Mikati peut-il l?ignorer? Il ne peut n�gliger ce que le Bloc du Changement et de la R�forme repr�sente, non en tant qu?individus, mais en tant que courant politique. Qui repr�sente les chr�tiens aujourd?hui sur le terrain? Il n?y a que le 14 mars et le g�n�ral Aoun.O� se situe le pr�sident de la R�publique dans ce contexte?Amendons l?accord de Ta�f et donnons au pr�sident des pr�rogatives et une repr�sentative constitutionnelle. Pas en vue de diviser les chr�tiens: tant�t entre ceux du 14 mars et du CPL et tant�t avec le patriarche ou le pr�sident de la R�publique. Nous voulons accro�tre cette repr�sentation dans le r�gime politique. Ce qui vaut pour nous, le vaut aussi pour les autres. Nous constituons un bloc parlementaire de 27 d�put�s et nous avons droit � un maroquin souverain.Le probl�me du minist�re de l?Int�rieur que le pr�sident de la R�publique souhaite laisser au ministre Ziad Baroud est-il r�solu?Ce probl�me d�coule de la Constitution, du pacte et de la repr�sentativit�. Que personne ne tente de le placer entre un ministre et un autre. Ne revenons pas sur les qualit�s du ministre actuel. Il a �t� admis que les minist�res souverains seraient r�partis entre les quatre communaut�s principales, sunnite, chiite, maronite et grecque-orthodoxe. Je ne pense pas que l?on puisse encore parler de n?ud. Qu?en est-il de la proposition de donner le portefeuille de l?Int�rieur au ministre Sleiman Frangi�, surtout apr�s sa visite � Damas?Il faut d?abord �couter l?avis du ministre Frangi�. Nous ne pouvons pas prendre en compte les rumeurs. Le g�n�ral a affirm� que le gouvernement serait form� au Liban.Que dites-vous de votre entretien avec l?ancien ambassadeur am�ricain Feltman rapport� par Wikileaks?Ces �ragots Leaks�, attendent-ils ce que dit Feltman ou ce qui lui a �t� dit? La position du CPL est claire. Notre relation avec le Hezbollah s?est faite progressivement. Nous n?�tions pas au pouvoir quand s?est faite l?alliance quadripartite. Notre relation avec le Hezb s?est b�tie sur la confiance et elle est en progression. Nous n?avons pas d�clar� en 2006 que nous avions rejoint la position de Fouad Siniora, du Courant du futur et de Walid Joumblatt dans l?alliance quadripartite. Il n?y a aucune hypocrisie dans nos rangs, nous disons en interne ce que nous disons en public. Il est vrai que nous nous sommes interrog�s sur l?efficacit� de la guerre du mois d?ao�t, sayyed Hassan Nasrallah a reconnu lui-m�me une erreur d?appr�ciation.

Source: http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/en-US/kanaan-pb-068269418.htm

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